La Morsure des soupirs (extrait) - Euphémie Alice Psyché

L’orgueil du lion de pierre demeurait malgré l’écume qui venait lui baiser les pieds et les papillons de curcuma qui lui caressaient les narines. La plage dansait une chorégraphie faite de mornes mouvements, d’abandon sans grâce et de regrets trop violents. Les barques n’approchaient pas de ce lamento de la nature dont la chevelure de crin humiliait les vestiges de la vie humaine. Les légions d’arbres biscornus interdisaient le soleil et les flamboyants.